Projet de loi 40 sur la gouvernance scolaire
Une école à l’écoute des besoins de ses élèves
QUÉBEC, 6 novembre 2019 – À la suite du dépôt du projet de loi 40, l’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE) a demandé, lors des commissions parlementaires, plus d’éléments significatifs afin de soutenir la direction d’école à jouer son rôle de leader pédagogique. Malgré le principe de subsidiarité, tel que défini dans la Loi, l’AQPDE croit que le projet de loi ne place pas l’école au centre des décisions. L’association aurait pu souhaiter qu’il y ait eu une plus grande préoccupation du rôle exercé par la direction d’établissement.
Les centres au service des écoles
Selon l’AQPDE, il est nécessaire de clarifier dans la loi le rôle de ces centres afin qu’il soit stipulé qu’ils sont en service aux écoles. L’AQPDE souhaite une école soutenue et conseillée par un centre de services scolaire qui comprend son rôle d’accompagnement et de conseil, qui ne crée pas de lien hiérarchique avec elle, qui collabore. Elle croit au principe de subsidiarité tel qu’énoncé dans la LIP et elle invite les parlementaires à le respecter.
Clarifier le rôle du comité de répartition des ressources
Créé par la Loi 105, le Comité de répartition des ressources (CRR) vise à favoriser la prise de décision, sur tous les aspects de la vie scolaire par l’entité au cœur du système d’éducation : l’école. Or, l’expérience qui est vécue jusqu’à présent est très différente d’un milieu à l’autre. Malgré la volonté du législateur de faire appel à la collaboration de tous, le fonctionnement actuel est à géométrie variable. Pour certaines directions siégeant au CRR, il est encore difficile de recevoir toute l’information requise qui leur permettrait de jouer parfaitement leur rôle. « Il faut que le ministre clarifie et donne de réels pouvoirs au CRR afin qu’il soit en mesure de jouer pleinement son rôle de soutien à la réussite éducative des élèves. », note Carl Ouellet.
Une formation continue obligatoire
L’AQPDE a également recommandé que le ministre profite de l’occasion afin de légiférer quant à l’imposition de s’inscrire dans un processus de développement professionnel continu tant du côté des enseignants que de la direction. « Aucune organisation au 21e siècle ne pourrait tolérer que des employés ne soient pas dans une démarche de formation continue. Actuellement, les enseignants n’ont pas d’obligation de formation. L’école évolue, notre profession également. Il est nécessaire d’imposer un nombre minimal d’heures de formation aux enseignants et aux directions. », conclut M. Ouellet.
À propos
L’AQPDE a pour but de représenter, de faire reconnaître et de défendre les intérêts professionnels, sociaux, politiques et économiques de nos membres. Elle contribue à leur développement professionnel, influence les décisions et les enjeux du milieu de l’éducation. Elle contribue à l’avancement de la profession et collabore au développement de l’éducation au Québec en participant à la réflexion sur l’amélioration du système éducatif du Québec.
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Source :
Maxime Couture
mcouture@catapultecommunication.com